Du nécessaire travail collaboratif entre l’industriel et le bureau de contrôle

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Avancée majeure dans le secteur de la construction, la méthode hors-site offre des avantages significatifs en termes d’efficacité, de rapidité de mise en œuvre et de réduction de l’impact environnemental. Toutefois, cette pratique soulève des questions, notamment en ce qui concerne la conformité aux normes réglementaires et l’industrialisation du processus de conception. Le partenariat entre Socotec, leader de la durabilité du bâti, et l’industriel Wood Building Industry (WBI) y répond grâce à une approche collaborative et innovante.


Olivier Emschwiller, directeur d’activité hors-site et modulaire pour Socotec et David Retière, responsable programme et référent technique bois pour WBI

Si la construction hors-site offre des perspectives prometteuses pour répondre aux enjeux actuels du secteur de la construction, elle soulève des questions d’ordre technique et réglementaire qui nécessitent une approche collaborative, innovante et rigoureuse pour garantir son intégration dans le paysage de la construction. Première d’entre elles : la conformité aux exigences réglementaires en vigueur. En effet, la construction modulaire doit répondre aux mêmes normes de sécurité, incendie, acoustique, thermique et environnementale que la construction traditionnelle. Cela nécessite une adaptation des processus de conception et de fabrication pour intégrer ces normes dès les premières phases du projet.

L’industrialisation du processus de conception

Second défi posé par le hors-site : l’industrialisation du processus de conception. Il implique de repenser cette phase comme s’il s’agissait d’une phase d’étude d’exécution, intégrant les contraintes de fabrication dès le début du projet. Ce changement de paradigme nécessite une collaboration étroite entre les différents acteurs tels que les bureaux d’études thermique, acoustique, structure, maîtrise d’œuvre, contrôle technique, afin de… (Suite de l’article dans le magazine N°25)