Géopolymère, matériau vert du futur

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Les géopolymères, matériaux verts de la construction du futur, se voient encore renforcés grâce à l’utilisation de l’impression 3D et des drones.

Dans le secteur de la construction, ils sont qualifiés de matériau vert en raison de leur capacité à réduire de 75% les émissions de CO2 et à diminuer l’énergie de production.

Le géopolymère est un matériau écologique, il résulte d’une réaction entre plusieurs composés d’aluminosilicate et une solution alcaline ayant des propriétés de liaison spécifiques. Le géopolymèrere vient comme un matériau promoteur. C’est DAVIDOVITS dans les années 1970 qui les a découverts. Des hypothèses fortes mentionnent même que les pyramides d’Egypte sont construites avec des géopolymères. Les géopolymères couvrent une très large gamme d’applications en raison de leurs propriétés chimiques et mécaniques – résistance aux attaques acides/sulfates, au gel/dégel et aux températures élevées. Dans le secteur de la construction, ils sont qualifiés de matériau vert en raison de leur capacité à réduire de 75% les émissions de CO2 et à diminuer l’énergie de production. Les travaux pionniers visaient à trouver un nouveau matériau de construction susceptible de devenir une réelle alternative, innovante aux matériaux de nos jours.

Des briques géopolymères à base de briques usagées et d’argile ont été étudiées à Centrale Lille ; leur impact environnemental a été évalué. Dans ces briques, le durcissement est basé sur l’activation alcaline entre les matériaux solides utilisés (argile, sable, et déchets de briques) et les activateurs alcalins (hydroxyde et silicate de sodium). Avec l’élimination de la phase de durcissement à haute température, ce procédé de fabrication consomme moins d’énergie que le procédé classique de fabrication de briques cuites. La brique géopolymère à base d’argile donne un gain financier de 5% par rapport à la brique cuite traditionnelle pour la même résistance à la compression de 20 MPa. Dans le cas des briques géopolymères fabriquées avec des déchets de…(Suite de l’interview dans le magazine N°15)