Toulouse continue de surprendre par son dynamisme et son attractivité. Alors que sa population ne cesse de croître, elle se réinvente pour répondre aux enjeux contemporains et sʼadapter au changement climatique. En son temps, Claude Nougaro chantait les « buildings grimpent haut à Blagnac » ; aujourdʼhui, cʼest toute la ville qui monte en puissance. Focus sur trois quartiers en mutation, où le hors-site tient une place de choix.

Bien sûr, tout nʼest pas rose mais, c’est incontestable, il règne ici une ambiance particulière. La Cartoucherie, pour ceux qui ne connaissent pas, est un ancien site militaro-industriel de 33 hectares, réhabilité en écoquartier depuis le début des années 2000. Situé à quelques minutes du centre-ville, à proximité du faubourg typiquement toulousain de Saint-Cyprien, il est piloté par Oppidea, lʼaménageur local. Sous son impulsion et celui de lamétropole, ce quartier affiche desambitions urbaines et écologiquesde haut niveau. Leréseau de chaleuret de froid, entièrement alimenté par des énergies renouvelables, ainsi que la gestion des eaux pluviales par des noues paysagères illustrent parfaitement cette démarche. Côté mobilité, lʼaménagement intègre des rues internes adaptées à une circulation maîtrisée et destinées principalement aux riverains, tandis que les parkings silos mutualisés limitent l’impact de la voiture. Le plan urbain privilégie également une forte connexion avec les transports en commun, notamment grâce à la ligne de tramway qui dessert le site. Un maillage bien pensé qui permet de limiter lʼusage de la voiture, tout en facilitant les déplacements…(Suite de l’article dans le magazine N°27)