Les nouvelles exigences des façades à ossature bois (FOB)

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Mettre en œuvre des façades à ossature bois (FOB), notamment de type 3, dans le cadre des normes NF DTU 31.4, demande un réel savoir technique. Pour assurer leur pérennité, établir leur compatibilité avec les revêtements extérieurs, garantir leur résistance mécanique et leur étanchéité face aux déformations éventuelles, les acteurs de la filière multiplient les études, protocoles d’essai et autres évaluations dans le cadre d’un travail collaboratif.

La généralisation des façades de type 3 a introduit de nouveaux défis, concernant en particulier leur déformation potentielle et l’impact de ces mouvements sur l’étanchéité et la résistance mécanique des bardages

Comme on l’a observé lors du dernier Forum international bois construction, qui s’est tenu à Paris du 26 au 28 février 2025, la construction bois hors-site connaît un essor considérable qui s’accompagne d’un développement de solutions techniques de plus en plus abouties. C’est le cas notamment des façades à ossatures bois (FOB), lesquelles occupent une place de plus en plus importante dans le neuf comme en rénovation. Ces dernières, si elles sont bien conçues, garantissent des performances thermiques et environnementales optimales aux bâtiments qui en sont équipés. Toutefois, leur développement nécessite une harmonisation des pratiques, notamment en ce qui concerne leur compatibilité avec les revêtements extérieurs.

Publié en 2020, le NF DTU 31.4 a introduit des exigences spécifiques encadrant leur mise en œuvre. Alors que ces façades étaient auparavant régies par le NF DTU 31.2, dédié aux maisons et bâtiments à ossature bois, elles sont à présent soumises à une nouvelle norme qui… (Suite de l’article dans le magazine N°28)