À quoi ressembleront les métiers de demain dans cette nouvelle ère de la construction durable ? Nicolas Millet, administrateur territorial et sénior consultant en ingénierie du développement, livre à la revue HORS SITE son analyse dans une longue série en quatre épisodes. Dans ce premier volet, il se penche successivement sur l’attractivité des métiers, les aptitudes requises, les modes d’organisation-projet et de management. Dans un prochain chapitre, il évoquera les formations nécessaires, notamment celles que délivre et délivrera le Campus Hors Site.
Grâce notamment à l’apparition d’innovations digitales secondaires (BIM,DfMI…), le secteur de la construction hors-site dispose désormais de tous les moyens technologiques pour déployer ses capacités industrielles en France. Toutefois, les technologies ne suffisent pas à elles seules à assurer le succès de cette action. Les réponses institutionnelles (réglementations, ouverture à la concurrence, soutien aux innovations, capital-risque), et davantage encore les ressources humaines, vont contribuer fortement à cette expansion d’autant plus nécessaire que le secteur du bâtiment connaît aujourd’hui des difficultés cycliques réelles et a besoin de s’appuyer sur un rebond salutaire. La structuration de l’offre est en cours mais l’amélioration de l’image et de la qualité perçue, de même que la conquête de nouveaux marchés (rénovation des bâtiments, énergie, équipements collectifs…) passent par une transition des métiers, une montée en compétences de certains d’entre eux et des formations spécifiques. Cette transition doit combiner ces technologies numériques avancées dont l’IA, l’internet des objets (IOT) et la robotique avec de nouvelles organisations des équipes et des approches managériales renouvelées.
L’attractivité des métiers du bâtiment peut être améliorée avec le hors-site
L’attractivité des métiers du bâtiment peut être améliorée avec le hors-site Une note de la DARES du ministère de l’Emploi datant de 2019 propose une typologie des professions selon leurs flux entrants et sortants entre 2019 et 2030. Cette note signale… (Suite de l’article dans le magazine N°23)